DE MORGEN 18/02/2004
'Gedrag van para's uit Diest
droeg bij tot de dood van tien collega's uit Flawinne' (Rwanda-expert Filip
Reyntjens: 'VN-generaal Dallaire heeft helaas gelijk')
i.e.: Le
comportement des paracommandos de Diest a contribué à la mort de dix de
leurs collègues de Flawinne (Le spécialiste du Rwanda Filip Reyntjens:
"Le Général des Nations Unies Dallaire a malheureusement
raison").
Rwanda-expert geeft VN-generaal Dallaire
gelijk
i.e. Le spécialiste
du Rwanda donne raison au Général des Nations Unies Dallaire
Filip Reyntjens, un expert du Rwanda de l'université d'Anvers,
donne raison au général canadien Roméo Dallaire quand ce dernier
met en cause le comportement des paras belges présents au Rwanda.
"On ne peut nier que le comportement du 1er bataillon de paras de
Diest a participé au climat anti-belge et indirectement, à la mort de
dix
militaires du 2ème bataillon de Flawinne", explique-t-il. Selon
lui,
entre 20 et 30 paras se sont rendus coupables, outre la fréquentation
de prostituées Tutsies, de comportements agressifs envers ceux qui
allaient plus tard participer activement au génocide. Le colonel à
la
retraite Luc Marchal, ancien commandant de la mission de belge de
l'Onu Unamir au Rwanda, confirme également les propos du général
Dallaire.
'Ik was beschaamd Belg
in Rwanda te zijn' (Ex-bevelhebber Belgen in Rwanda steunt Dallaire en
fluit Verhofstadt terug: 'Brussel liet ons in de steek')
i.e.: "J'avais
honte d'être Belge au Rwanda" (L'ancien commandant des Belges au
Rwanda soutient Dallaire et désavoue Verhofstadt: "Bruxelles nous a
laissé tomber")
18/02
DE MORGEN :
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P.1 : 'Ik was beschaamd Belg in Rwanda te zijn'
(Ex-bevelhebber
Belgen in Rwanda
steunt Dallaire en fluit Verhofstadt terug:
'Brussel liet ons in
de steek')
P.3 : 'Gedrag van para's uit Diest droeg bij tot de dood
van tien
collega's uit
Flawinne' (Rwanda-expert Filip Reyntjens:
'VN-generaal Dallaire
heeft helaas gelijk')
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M. Verhofstadt "indigné"
par les propos de l'ex-général Dallaire
BRUXELLES 17/02 (BELGA) = Le Premier ministre, Guy
Verhofstadt, s'est dit mardi "indigné et en colère" après
les déclarations faites lundi par l'ex-général canadien Roméo
Dallaire, qui dirigeait la Mission d'Assistance des Nations Unies au
Rwanda (MINUAR) pendant le génocide en 1994 et visant les Casques bleus
belges.
"Il est très
regrettable que le général Dallaire se réfugie à
nouveau sous son parapluie et désigne nos militaires qui ont laissé
leur vie lors de cette opération, voici presque dix ans, comme
responsables et coupables du génocide. Les termes qu'il utilise en
décrivant nos troupes qu'il a menées sont inacceptables", a
affirmé le
chef du gouvernement dans un communiqué.
Il a réclamé que
le général "cesse de souiller la mémoire" des dix
Casques bleus bleus assassinés le 7 avril 1994 par des soldats de
l'armée régulière rwandaise alors qu'ils assuraient l'escorte du
Premier ministre rwandais de l'époque, Agathe Uwilingiyimana, une
Hutue modérée.
L'ex-commandant de
la MINUAR, qui se trouvait lundi à Paris pour présenter son livre
"J'ai serré la main du diable", a fustigé le
manque de discipline des militaires belges, affirmant qu'ils étaient
régulièrement ivres, se bagaraient et couraient derrière les
femmes.
Il avait tenus des propos similaires fin janvier, lors d'un
interrogatoire devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda
(TPIR) à Arusha (Tanzanie).
M. Verhofstadt a réagi
mardi en se déclarant "indigné et en
colère", rappelant que le général Dallaire n'avait
"jamais voulu
témoigner" devant la Commission d'enquête sénatoriale belge
sur les
événements du Rwanda, chargée de l'enquête sur la mort des dix
para-commandos assassinés à Kigali et du génocide.
"Les
conclusions de la commission Rwanda sont univoques en ce qui concerne
le général Dallaire: imprudent, manque de professionnalisme, indifférent,
comportement incompréhensible", rappelle le Premier ministre, qui
fut en 1996-1997 vice-président et rapporteur de cette commission.
Selon M.
Verhofstadt, le général canadien "est passé à côté du
camp (Kigali, NDLR) où nos paras se battaient sans intervenir".
"Contrairement à ce que Dallaire prétend, tant le parlement que
le
gouvernement ont indiqué les manquements et les responsabilités dans cette
affaire", ajoute-t-il.
Le Premier ministre
a insisté, en mémoire de dix para-commandos et pour les membres de
leurs familles, "pour que les déclarations du
général Dallaire soient confrontées aux conclusions de la
commission
Rwanda et que le général cesse de souiller leur mémoire".
M. Verhofstadt a
enfin rappelé la lettre que les ministres des
Affaires étrangères et de la Défense, Louis Michel et André
Flahaut,
avaient adressée le 12 novembre dernier à l'ambassadeur du Canada
à Bruxelles, Jacques Bilodeau, pour exprimer l'étonnement du
gouvernement belge au sujet du contenu du livre du général Dallaire.
L'ambassadeur avait
répondu que les points de vues du général
Dallaire ne correspondaient aucunement à ceux du gouvernement
canadien./. GGD/DEF
./.
171408 FEB 04