From: Kayitsinga Evariste
To: Cercle solidaire et DHR
Kigali 25th july 2005
Il s'agit d'une révélation qui a été faite à une femme K A qui priait dans une Eglise à Gikondo.
Vous pouvez l'interpéter comme vous voulez le message reste immuable.
Paul :
Il y a quelqu’un ? La porte ne s’ouvre pas ! S’il vous plaît
ouvrez !!
Saint
Pierre :
Vous vous trompez de porte, allez plus bas !
P :
Vous êtes le portier ? Ouvrez, je suis Paul !
SP :
Je ne suis pas le portier, je suis saint Pierre
P :
Je connais pas saint Pierre, que faisiez-vous dans la vie,
avant de mourir ?
SP :
J’ai travaillé pour Dieu, je suis le fondateur de l’Eglise, j’ai véhiculé
le message de Jésus Christ, l’amour du prochain.
P :
Ah. ! Jésus Christ ! Celui-là qui était intelligent comme-moi, et
qui n’avait pas fait des études comme-moi ?
SP :
Paul, tu es toujours complexé ! Tu ne dois jamais te comparer au fils
de Dieu. Je me souviens que tu as tenu le même discours à l’Université du
Rwanda à Butare Je t’informe que ton intelligence est inversement
proportionnelle à ta taille, ta méchanceté est
ta mégalomanie t’ont fait perdre la vie.
P :
Comment le savez-vous Monsieur !
SP :
Cela ne te regarde pas petit homme ! Je dois te dire que tu es mort
maintenant !
P :
Je sais. Je viens d’être assassiné, c’est terrible, la vie est dure,
elle est injuste, Ce sont les personnes que j’ai aidées qui m’ont tué …
SP :S’il
te plaît monsieur ! Arrêtes tes discours. Nous n’avons pas besoin de
tes explications, tu mérites ce
châtiment et bientôt tu auras un autre, cette fois-ci éternel !
Alors,
descends tout de suite au plus bas de l’échelle tu y trouveras tes
semblables. Mais avant d’y
aller, passes d’abord à ta droite, il y a des personnes qui t’attendent.
P :
Qui sont ces personnes, elles sont mortes aussi ?
SP :
Il y a Fred Rwigema qui veut savoir pourquoi l’avoir fait assassiné
alors qu’il avait un objectif noble, de faire rentrer les réfugiés sans
effusion de sang. Il est avec Bunyenyezi
et Bayingana.
Mais
avant de descendre dans ton enfer, tu devras d’abord t’expliquer devant
Habyarimana..
P :
Habyarimana Juvénal, le Président du Rwanda …
SP :
Eh oui ! Celui que tu as fait assassiner avec le Président Ntaryamira
Cyprien et toute leur délégation.
P :
Ils sont au courant de l’enquête de ce petit français Jean Louis
Bruguère !
SP :
Avant l’enquête, tu savais toi-même ce qui s’est passé !
P :
Je croyais que nous étions un petit groupe à le savoir, si
les traîtres comme Musabe
et Ruzibiza ne l’avaient pas dévoilé à ce petit enquêteur de Bruguère
qui pensait me faire arrêter.
SP :
Ecoutes petit délinquant.
P :
Moi petit délinquant ! Wewe mushenzi
tuta ku fyagiya ! Moi on m’appelle Mzee Kijana ! Unayelewa !
SP :
Tout est fini pour toi. Calmes-to. Tu es fini !
Je
dois te dire que j’ai de la
peine à calmer les ardeurs des milliers de personnes qui en veulent à ta
personne ici et sur terre !
P :
Je n’ai pas commis le génocide, il faut aller vois Sindikubwabo et attendre
aussi la mort de Kambanda et les autres qui sont à Arusha.
SP :
Qu’il y ait eu génocide c’est un fait ! Crois-tu toujours que
les responsables sont les
autres ?
P : Je reconnais que j’ai allumé le feu et les autres s’y sont engouffrés. Mais il faut comprendre, je devais absolument devenir Président et sauver les tutsis opprimés. Si en face de moi il y avait des gens idiots et incompétents, je n’y suis pour rien.
SP :
Fred n’était pas de ton avis n’est-ce pas ? Tu savais
tout ça, pauvre esprit. Tu es un calculateur froid et cynique !
Les
tutsis ont été assassinés, les hutus ont été assassinés. Tout ça pour
le pouvoir !
Qu’est-ce que tu as gagné
si ce n’est la malédiction ?
Les
autres assassins auront
l’occasion de s’expliquer, aujourd’hui c’est ton tours.Echapper à la
justice des hommes c’est possible. Mais la justice divine c’est une autre
histoire.
En
attendant, il y a Lizinde et
Sendashonga qui veulent te voir.. Deux millions des gens qui sont morts dans
les forêts du Zaïre ont besoin de tes explications !
P :
saint Paul ! Pensez-vous que je pourrais m’en sortir ? Donnez-moi,
s’il vous plaît, une seconde chance, je vais retourner sur terre.
SP :
Je ne suis qu’un exécutant, tu suivras les ordres qui m’ont été donnés.
Toutefois, je dois t’ informer qu’à l’heure où je te parle,
c’est la fête dans ton pays. Ils parlent dans les journaux, dans les
radios de tout le mal que tu leur as causé. Ils fêtent ta mort et ton
assassin est un héros national ! Même les Chefs d’Etats amis ont
envoyé des messages de félicitations !
P :
Ce n’est pas vrai !
SP :
Si, C’est vrai je vais te montrer les images.
P :
Ah là là!!!!Même mes proches parents sont dans la fête ! Celui-là
aussi que j’avais nommé chef d’Etat major… Ce n’est pas vrai !
. Même les ambassadeurs amis ! Non…. Les ministres aussi, mes
meilleures amis !!! Attends……
c’est ma femme !! Je suis mort ! .