[DHR] L'attentat qui ressemble fort à un complot international
Vous parlez du silence de l'ONU/des USA sur le double attentat du 07 avr 94 évènement déclencheur du génocide rwandais et que par ailleurs les USA s'acharnent pour traduire en justice les auteurs de l'attentat qui a coûté la vie de l'ex-premier ministre libanais,les USA vont même plus loin, une réunion du conseil de sécurité des nations unies a été convoqué à ce sujet.
Aujourd'hui nous vivons dans un monde où le plus fort (USA) a droit à la vie ou à la mort sur des autres citoyens (faibles )du monde...
Le droit international n'existe plus ,la plupart des accords,des traités,des lois.....sont devenus des chiffons gardés dans les tiroirs... bref nous assistons la loi de la jungle...l'assassinat de l'avocat de l'un des coaccusés de Mr SADDAM en présence des américains n'est il pas un exemple?Au moments où ces rapaces sont partis là bas pour chercher des armes à destruction massive! (LE PÉTROLE)!! Vous pensez que ces américains vont faire une enquête pour nous expliquer les auteurs de cet assassinat?
Concernant le double attentat du 07/04/1994 déclencheur du génocide rwandais,les USA,L'ONU..ont joué un grand rôle dans cette affaire, comment voulez-vous que ces diables permettent l'ouverture d'une enquête sérieuse pour identifier les auteurs de cette horrible attentat?Eux même (USA,ONU..) sont impliqués.
Fin...
Ndahimana Joseph <jndahimana2003@yahoo.fr> a écrit :
Habyarimana aurait été victime d'un complot international
RWANDA - 5 avril 2005 - PANAPRESS
L'attentat qui avait coûté le 6 avril 1994 la vie au président rwandais Juvenal Habyarimana, ressemble fortement à un complot international, a déclaré mardià Paris le colonel belge Luc Marchal, affirmant que 250 soldats américains se trouvaient alors au Burundi.
"Le directeur de Cabinet de Habyarimana avait indiqué, quelques heures avant l'attentat, que le president sentait qu'il était tombé dans un piège. D'autres éléments comme la présence de 250 à 450 soldats américains au Burundi depuis plusieurs semaines sont venus conforter la thèse du complot", a affirmé M. Marchal. Le colonel Luc Marchal qui commandait les casques bleus belges au moment du génocide, a également précisé avoir eu une conversation "troublante" avec l'ambassadeur des Etats-Unis au Rwanda peu de jours avant l'attentat.
"J'ai constaté avec surprise que l'ambassadeur américain avait quitté par la route Kigali peu après l'attentat. Il m'avait alors demandé de ne pas m'inquiéter pour les Américains du Rwanda. Il se disait capable, si nécessaire, de faire intervenir des troupes pour exfiltrer ses compatriotes", a dit l'officier belge. "En tant que militaire, je sais que pour que des troupes soient pleinement opérationnelles, il faut qu'elles aient été prépositionnées depuis plusieurs semaines. Que faisaient ces militaires américains en ce moment ?", s'est interrogé le colonel Marchal.
L'ancien commandant des casques bleus belges au Rwanda a, en outre, révélé avoir travaillé avec une universitaire belge pour remonter l'origine des missiles tirés le 6 avril contre l'avion du president Habyarimana.
"Le travail d'investigation que nous avons effectué montre sans la moindre erreur que les missiles proviennent des stocks ougandais et qu'ils sont de fabrication américaine. Lorsque vous ajoutez à tous ces détails le silence des puissances sur l'attentat, vous ne pouvez pas vous soustraire à la thèse du complot international", a insisté le colonel Marchal avant de tirer une salve contre les Nations unies. "J'aurais aimé que les Nations unies, qui ont exigé une enquête internationale sur l'attentat contre le Libanais Rafic Hariri moins de trois semaines après sa mort, fassent la même chose pour Habyarimana. Je constate avec regret que l'ONU pratique une politique de deux poids deux mesures, selon qu'il s'agit du Rwanda ou du Liban", a conclu le colonel Luc Marchal.
Une instruction judiciaire confiée au juge antiterroriste parisien Jean-Louis Bruguière avait, rappelle-t-on, conclu à la responsabilité du Front patriotique rwandais (FPR, actuel parti au pouvoir), provoquant une crise diplomatique entre Paris et Kigali.
Des fuites dans la presse avaient alors annoncé le lancement par la justice française des mandats d'arrêt internationaux contre des officiers du FPR dont des dignitaires du régime du président Paul Kagamé accuses d'avoir participé à l'attentat.
N.B Qques jours avant, le ministre
belge des affaires étrangères s'était adressé au président rwandais en ces
termes:
"IL EST MINUIT MOINS CINQ"