Il faut des pressions internationales pour amener le Rwanda et l'Ouganda vers la démocratie, sous-entendu obliger ces deux pays à négocier avec leurs rebellions respectives. C'est le sens de la lettre ouverte que l'ensemble des communautés du Nord-Kivu adresse à Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU. Une lettre dont le contenu a été révélé à Kinshasa.
« Cette solution est plus avantageuse que toute autre car elle enlève au Rwanda et à l’Ouganda l’alibi souvent utilisé pour déstabiliser la République démocratique du Congo, explique Jean Sekabuhoro, le président de la coordination intercommunautaire du Nord-Kivu. Nous demandons à la communauté internationale d’exercer les pressions nécessaires pour que ces pays ouvrent sans délai les négociations avec leur propre rébellion et se soumettent au jeu démocratique au même titre que les autres pays africains dont la République démocratique du Congo ».
Hunde, Ngenge, Hutus et Tutsis, ainsi que les communautés de Walikale, saluent par le biais de leur représentant la présence du contingent tanzanien au sein de la brigade d’intervention de l’ONU à l’est de la RDC.