DVDJ -
Droit de vérité, Devoir de Justice vous recommande cette lettre ouverte d'A.
Ferauge aux "vrais négationnistes" dans l'affaire rwandaise, devenue le
"génocide" le plus conflictuel de notre temps.
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En
Belgique, en France, ailleurs comme au Rwanda, on fourbit les armes idéologiques
propagées par les mots et des lois contre les décrétés accusés
« négationnistes ».
Au nom du
mot "négationnisme", de son utilisation, et de la loi de 1995 mise au point
suite à l'apparition de Faurisson qui niait l'existence des chambres à
gaz, voici ou revoici notre «lettre ouverte aux vrais négationnistes».
Nous
rappelons qu’il ne s’agit pas de parler de
AUX
« VRAIS NEGATIONNISTES »
Ceux qui
empêchent les autres de pleurer leurs morts, Ceux qui nient la mort des autres
en ne parlant que de la leur ou de celles de leur clan, qui empêchent les autres
d’en parler en les effrayant, en effrayant les chercheurs, diseurs de vérités.
Aux vrais
négationnistes, ceux qui sans vergogne nient, étouffent la parole et les deuils,
le chagrin de ceux qui savent.
Ceux qui
les relayent et empêchent, interdisent, nient leur existence ou la salissent.
Ceux qui
veulent répandre à tous cris le mensonge dans les nouvelles générations
ignorantes par le biais de l’enseignement et de l’éducation permanente,
de la culture et de la politique et ce avec les deniers publics, les nôtres.
Ceux qui
traînent les autres devant des tribunaux qu’ils n’ont nullement mérités.
Ceux qui
soutiennent le bien fondé d’une justice inique et improvisée,
Transformant les lieux publics en tribunaux expéditifs.
Ceux qui
corrompent, qui payent de faux témoins, qui avilissent l’intégrité et toute
parole humaine, toute conscience restante,
Ceux, de
nos élus, de nos élites, universitaires ou pas, qui osent les soutenir et se
présentent souriant(e)s, faussement innocent(e)s sur des écrans et à la tête de
parterres de conférences.
Abuseurs(se)s patentés, indignes d’éducation populaire ou pas.
Ceux qui
cherchent à travestir l’histoire.
Ceux qui
utilisent la victimisation au bénéfice matériel de leur propre descendance ou
communauté, afin peut-être, de rendre plus exceptionnelle leur histoire.
Ceux qui
par tous les biais s’ingénient à empêcher la libre expression, quand il s’agit
de celle des autres, détournant notamment les canaux médiatiques à leur
avantage, cela, au nom, à présent, d’une prétendue « résilience » personnelle,
clanique ou communautaire revendiquée.
Ils ne sont
pas conscients, sans doute…. qu’ils se font à long terme plus de torts que de
bien.
A ceux-là,
négationnistes de la vérité, nous disons : Nous soutenons ceux qui ont besoin et
qui veulent qu’on sache ce qui s’est passé et ce qui se passe.
A.Ferauge - Avril 2010.