Rapport des Abacunguzi qui sont allés pour une visite exploratoire au Rwanda.
Le programme de la visite faite à Kamina avec la MONUC fut complètement ignoré, seul le programme qui avait était fixé par Kigali et la MONUC fut suivi.Les autorités rwandaises qui sont entrés en contacts avec les Abacunguzi se sont caractérisées par une arrogance sans précédent.
L'unité et la réconciliation nationale ne restent que des mots de propagandes pour la communauté internationale.
La sécurité au Rwanda n'est qu'éphémère. Les Hutu au service du régime en place sont plus virulants que les Tutsi.
La prostitution, le banditisme, le vol à main armée ainsi que la consommation de l'alcool et des stupéfiants caractérisent la société rwandaise.
La population continue à être terrorisée et malmenée par les membres du local défence.
Malgré que les tribunaux gagaca semblent être un signe de soulagement pour les milliers de gens qui viennent de passer plusieurs années dans les prisons, ils ont provoqué une panique généralisée dans la population à cause de fausses dénonciations souvent faites par les détenus pour pouvoir sortir des prisons.
Dans les campagnes les populations vivent dans une misère incroyable alors que dans les villes une petite minorité vit dans le luxe jamais vu dans le pays.
Tous les membres de la délégation ont été sujets à des tentatives de corruption et d'intimidation de la part des membres de la MONUC et du gouvernement rwandais pour pouvoir rester au Rwanda, pour témoigner positivement en faveur du régime de Kigali ou pour pouvoir retourner au Rwanda. C'est ainsi que le Col Nsayinzoga de l'APR menaça à plusieurs reprises la délégation en en affirmant que si dans un délai de deux semaines les combattants de Kamina ne rentraient pas volontairement au Rwanda on allait les faire rentrer de force. Aussi les paroles de Mr Jean Luc, chef de la délégation de la MONUC a dit que la MONUC n'accordait qu'une semaine aux Combattants pour rentrer volontairement et après on allait utiliser la force..
Le gouvernement rwandais a essayé de cacher la visite des Abacunguzi au public rwandais et surtout au médias. Seuls les médias favorables au gouvernement rwandais avait l'accès aux Abacunguzi au Rwanda.
Il y a une discrimination notoire entre ceux qu'on appelle les "victimes du génocide" c.-à-d. les Tutsi et "les victimes de la guerre" c.-à-d. les Hutus.
Les campagnes sont remplies de femmes et d'enfants. Les hommes sont en prisons, dans la guerre, en exile ou ont été tués.
Une fois de retour à Kamina, la MONUC refusa que les Abacunguzi qui s'étaient rendu au Rwanda puissent donner publiquement des témoignages devant tous les hommes de la troupe et les médias comme c'était convenu avant le départ. La MONUC préféra plutôt son film de propagande qu'il avait pris et demandant directement que toute personne intéressée à un retour volontaire puisse directement se faire inscrire.
Les bourgmestres des communes visitées par les Abacunguzi ont bel et bien dit à ces derniers que le sort de leurs familles au Rwanda dépendra de leur décision de retourner au Rwanda ou non..
Souhait des gens qui étaient partis dans la mission exploratoire.
Ils demandent à la Communauté Internationale de contraindre la MONUC à organiser une conférence de presse à Kamina afin qu'ils puissent raconter au monde ce qu'ils ont vu et attendu lors des leurs missions exploratoires au Rwanda.
Ils demandent à la MONUC d'aller au Rwanda enquêter sur le sort des membres de leurs familles qui sont au Rwanda vu les diverses menaces que les Abacunguzi ont subies au Rwanda.
Ils demandent à la communauté internationale de respecter les engagements
des divers accords signés et de renoncer à tout rapatriement forcé.