Selon NewTimes, le journal pro-gouvernemental à Kigali, la tête d'IBUKA est corrompue. Les officiels de l'organisation gonfle les chiffres de rescapés autant qu'ils inventent des crimes imaginaires contre des "génocidaires imaginaires".
IBUKA est cette organisation qui aurait induit en erreur certains activistes des droits de l'homme partout dans le monde, en leur servant des preuves fabriquées qui ne correspondent à aucune réalité. Ces preuves fabriquées servent à pourchasser les exilés rwandais comme du gibier et asservir les citoyens rwandais aux travaux forcés sans jugement aucun ou en exécution de peines prononcées sans preuve avérée. Cette mascarade n'a pas résisté à l'usure du temps et des tensions qui déchirent actuellement l'appareil la cour du général Paul Kagame.
De la délation au détournement des fonds, le même fondement: le mensonge
NewTimes nous apprend que "deux autres hauts
fonctionnaires d'Ibuka, l'organisation mère des associations de survivants du
génocide, ont été arrêtés pour prétendue mauvaise gestion des fonds de
survivants.
Une source du Bureau du Procureur général, a déclaré que les fonctionnaires qui
ont été arrêtés le 16 avril sont:
Secrétaire
général de l'organisation, Freddy Mutanguha, et le vice-président, Eugène
Gashugi.
"Ils ont comparu devant la Cour intermédiaire de Nyarugenge hier.
Le tribunal l'accusé a demandé de leur donner plus de temps afin d'avoir des
avocats, a dit la source.
Le tribunal a accordé des suspects un jour et leur a ordonné de réapparaître
dans la même cour aujourd'hui à 14h00.
Le porte-parole du ministère, Augustin Nkusi a confirmé la nouvelle et a dit que
le duo avait été arrêté en raison de la mauvaise gestion des fonds de
survivants.
Il a ajouté que plusieurs fonctionnaires de l'organisation étaient encore sous
enquête dans le cadre de l'arnaque.
L'arrestation de Mutanguha Freddy et de Gashugi Eugène survient quelques jours
après que la police a arrêté le Secrétaire exécutif, Benoit Kaboyi pour
prétendue mauvaise gestion des fonds de survivants.
Kaboyi
Bénoit a été arrêté avec le directeur des finances, Naftal Ahishakiye et
Emmanuel Nsengiyumva, qui était en charge des programmes à IBUKA.
Ils sont accusés, entre autres, de créer des bénéficiaires fantôme et gonfler
les chiffres des survivants dans certains districts.
Selon l'accusation, les fonctionnaires auraient dilapidé 400millions de francs
rwandais et ont à expliquer comment l'argent a été dépensé.
IBUKA a été créé en 1995 afin d'aborder les questions de la justice, la mémoire,
les problèmes sociaux et économiques rencontrés par les survivants".
Une autre preuve, s'il en fallait une, que Ibuka n'est pas une organisation non-gouvernementale (ONG), mais une institution para-gouvernementale.
Droit de vérité, Devoir de justice.
www.rwamucyo.com, 29.04.2010