L'ONU et le Canada seraient complices de
dissimulation de preuves:
Les américains et le FPR ont planifié et lancé l'attaque contre l'avion d'Habyarimana ---------------------------------------------- Wayne Madsen Journaliste Freelance Traduction de l'original anglais: L'Observatoire de l'Afrique Centrale Septembre 2000 Selon d'anciens enquêteurs de l'ONU qui ont travaillés sur l'affaire, des fonctionnaires de haut rang des Nations unies et du gouvernement canadien ont été impliqués dans la dissimulation de preuves et de faits importants entourant l'attaque du 6 avril 1994 contre l'avion qui transportait les présidents du Rwanda et du Burundi. Ce double assassinat a débouché sur un génocide et un contre-génocide qui ont probablement causé la mort de 1,5 millions de personnes. La révélation la plus dramatique concerne la «boîte noire» du Mystère- Falcon 50 abattu. selon des fonctionnaires responsables du trafic aérien de l'ONU dans la région, l boîte noire fut secrètement rapatriée au quartier général de l'ONU à New York, où elle se trouverait encore. Officiellement, le gouvernement rwandais allègue que la boîte noire a disparue. Selon des sources onusiennes, l'ONU s'abstiendrait de publier les données de la boîte noire à cause de pressions exercées par les États-Unis. Il y a peut-être bonnes raisons à cela. D'anciens enquêteurs de l'ONU qui étaient sur le terrain au Rwanda, affirment qu'ils étaient convaincus que les missiles qui ont abattu l'avion présidentiel provenaient des États-Unis et avaient été remis au FPR. Ceci vient renforcer des affirmations semblables fait par de hauts responsables du gouvernement français devant la Commission d'enquête de l'Assemblée Nationale qui a fait enquête sur le génocide rwandais et les allégations d'anciens agent de renseignement du Front patriotique rwandais (FPR). Selon ces sources onusiennes biens placées, la juge Louise Arbour de la Cour suprème du Canada qui fut procureur spécial du Tribunal pénal international sur le Rwanda, chargé d'enquêter sur le génocide, a ordonné que les événements qui ont précédé la destruction de l'avion présidentiel, le 6 avril, ne fasse pas l'objet d'une enquête. Arbour aurait contraint les enquêteurs à n'enquêter que sur les événements qui ont suivi l'attentat contre l'appareil. De plus, Arbour - qui est maintenant juge à la Cour Suprème du Canada - a donné ordre à ses subordonnés, dont faisait parti l'ancien commissaire-adjoint de la Gendarmerie royale du Canada, Al Breau, de mettre fin à leur enquête lorsqu'il devint évident que cette dernière commençait à démontrerque le FPR et de ses protecteurs américains étaient impliqués dans la planification de l'attaque contre l'appareil (présidentiel). Parmi les preuves recueillies, il y aurait entre autres le fait que le soir de l'attaque les forces du FPR conrôlaient trois importantes voies d'approche vers l'aéroport international de Kayibanda, et que des mercenaires européens, à l'emploi du FPR et des services de renseignement américains auraient utilisé des entrepôts loués par une entreprise suisse, pour planifier et déclencher les tirs de missiles contre le Mystère-Falcon. De plus des enquêteurs des Nations unies et du Canada auraient mis à jour des preuves démontrant que l'aide humanitaire et l'aide au développement accordées par l'Agence canadienne de développement international (ACDI), fut détournée par le FPR pour acheter des armes. Au moment où les vérificateurs internes de l'ACDI eurent vent de l'affaire, le gouvernement canadien mit abruptement fin à leur enquête. Selon des sources au sein de l'ONU et du gouvernement américain, les opérations secrètes de l'ONU pour le compte des États-Unis et du Canada au Rwanda, étaient appuyées par l'unité des Opérations de maintient de la paix dirigée à l'époque par le sous-secrétaire Kofi Annan qui agissait sous les instructions de l'amabassadeur américain de l'époque, Madeleine Albright, et de Susan Rice qui, à cette époque, était membre du Conseil national de sécurité des États-Unis. Rice est maintenant sous-secrétaire d'État aux Affaires africaines et est donc placée directement sous la responsabilité de Albright. Le secrétaire général de l'époque, Boutros Boutros Ghali, fut délibérément tenu à l'écart par les États-Unis qui réussirent ensuite à l'évincer de son poste en 1996, et à le remplacer par Kofi Annan. Des sources au sein du Congrès américain rapportent que des membres de la chambre des représentants veulent maintenant aller de l'avant avec une commission d'enquête en bonne et dû forme sur le rôle des États-Unis dans le génocide rwandais, comme celles qui ont été mises sur pied précédemment par l'ONU, L'OUA, la France et la Belgique. |