JP Chretien, Romeo Dallaire, Dupaquier, Courtemanche, Gourevitch, Des Forges ... et leur fleuve de mensonges
 
"Fleuve de mensonges", ainsi a été qualifié les tentatives publicistes de traiter le dossier de la tragédie rwandaise.
 
Les 3 points forts de la conférence des 3 journalistes au CAPE convergeaient sur un même cible: le fleuve de mensonges publicistes et publicitaires:
  1. La justice de cow-boys au TPIR pour un "génocide" dont la responsabilité est à 100% américaine (a dit Boutros Ghali), le château de sable des experts du TPIR "Alison Des Forges / Eric Gillet est en cours d'éboulement et la mythologie déshumanisante anti-africaine à l'exemple de celle de Collette Braeckman, Gourevitch, Courtemanche et Roméo Dallaire est un scandale intellectuelle (Robin Philpot).
  2. Le jugement des effets du génocide au TPIR sans tenir compte de l'élément déclencheur; avec négation du principe de la présomption d'innocence dans une mixité de procédure anglo-saxone et latine (civil law), enlèvent aux juges le droit de qualifier les faits déjà adjugés depuis longtemps comme génocide. Mais, même s'il est en disfonctionnement unilatéral et partial, étranger à sa principale mission réconciliatrice, le TPIR a le mérite d'au moins exister (Rachid Ndiaye);
  3. Les "mensonges d'un soi-disant éminent chercheur: Jean Pierre Chrétien (qui témoigne à charge contre un étudiant à l'endroit duquel il ne tarissait pas d'éloges, entendez Nahimana Ferdinand), Directeur de recherches au CNRS, a peur d'un débat intellectuel et contradictoire". Ses mensonges sont assortis, sans précaution aucune, de menaces de retrait de label du CNRS au scoop d'Angers, si ses contradicteurs (Onana, Philpot et Marie Roger Biloa) y participaient. C'est la méthode historique "pour un historien chercheur qui a du mal à se souvenir de ce qu'il a dit et écrit, qui a du mal à retrouver sa mémoire".!!! (Charles ONANA)
Voilà résumé la conférence qui était historique et très intéressante. Le modérateur de l'APPA était Louis Kemayou.
 
L'espionnage était au RDV. En effet, une toute petite dame qui serait "Kayitesi Anick", fonctionnaire de l'Ambassade du Rwanda selon certains témoins, menait une équipe de deux hommes dont son collège cameraman Flushman, se faisant passer pour des étudiants en sciences politiques, réalisent un travail sur le génocide. Ainsi le modérateur a donné parfaitement son accord de filmer l'événement dans la salle la conférence. C'en valait la peine et ceci est sans aucun problème. Le problème est que dans la cafète, le trio a commencé à pointer sélectivement son camera sur certaines têtes. Démasqués, le trio a pu échapper à la police alertée.
C'est une bonne chose que ce chef d'oeuvre n'a pas été confisqué par la police. Comme ca, l'ambassadeur Bihozagara et Jean Pierre Chrétien seront récompensé d'avoir retrouvé la mémoire et sauront  finalement envoyer des images à Kigali qui leur rappelleront que "Ca ne s'est pas passé comme ca à Kigali".
 
Paul Doba