Depuis les décisions en faveur de Léon Mugesera au
Canada et Pierre Celestin Rwigema aux Etats-Unis, la
diplomatie rwandaise sort les gros moyens pour
mettre fin à cette nouvelle jurisprudence en
porte-faux avec le scénario du régime rwandais. Gérard
Gahima, le procureur de Kigali, s’est rendu le 13
octobre au Conseil de sécurité à New York pour
exiger l’extradition de 350 Hutus réfugiés…
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En France, l’ambassadeur Jacques Bihozagara
s'agite dans le cadre de la politique globale de
harcèlement des réfugiés hutus. Il a par exemple
relancé les associations jugées proche du FPR
depuis un bon nombre d'années, à savoir African
Rights, Survie, CIMADE, Réseau Voltaire, Golias et
les autres branches d'Ibuka en France. Selon
l’association de défense des réfugiés rwandais,
ces réseaux s’illustrent par des trafics
d'influence et intimidations contre les réfugiés
hutus en Europe. Tout ceci s’exécute très discrètement
ou sous couvert de manifestations plus ou moins
publiques, telles que les conférences
universitaires et remises de prix (avec le soutien
du Réseau Voltaire, etc). Bihozagara utilise
lesdites associations contre les journalistes comme
Charles Onana, l'auteur des « Secrets du génocide
rwandais. Enquête sur les mystères d'un président
», ou d’autres publications, dont notre magazine,
afin de tenter de réduire leur popularité et
surtout stopper les informations qui instruisent
l'opinion française sur certaines facettes de la
tragédie rwandaise. Pour ce faire, Bihozagara a
vainement tenté de faire annuler une conférence dédicace
de Charles Onana le 16 octobre à l'Assemblée
Nationale, en l'accusant, cette fois, de… négationnisme.
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