| Les criminels présumés du FPR | 
    
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     Les criminels présumés du FPR Dans son attaque contre le Rwanda et dans sa course effrénée pour le pouvoir, le FPR a commis des massacres horribles sur des populations civiles. Cela a commencé avec le déclenchement de la guerre en octobre 1990. Des hordes en provenance de l’Ouganda ont fait recours à leur expertise du crime qu’elles venaient d’acquérir dans différentes guerres qu’a connues ce pays, dont la dernière a mis le Président Museveni au pouvoir en janvier 1986. Dans la foulée, il lança sur le Rwanda ses combattants regroupés dans le « Front Patriotique Rwandais (FPR)». Ils se livrèrent aux crimes les plus abominables tout au long de leur avancée et surtout après leur prise du pouvoir à Kigali. Les crimes du FPR ont été décrits par différents chercheurs et par des témoins directs. Serge Desouter et Filip Reyntjens dans leur document qui date de 1995, parlent des crimes odieux commis par ce mouvement et plaide pour une enquête approfondie. La même année, Sixbert Musangamfura, un ancien des Services de Renseignements du FPR, a fait une déclaration à la presse à Naïrobi au Kenya. Il a dit être en possession des informations sur les tueries de 312.726 personnes réparties sur 300 charniers. Les reportages du journal français « Libération » ont décrit la disparition de 12000 personnes au Collège St André à Kigali en juillet 1994. Dans son édition de mars 1999, le journal révèle que plus de 100000 Hutu ont été carbonisés dans les fours crématoires instaurés par le FPR au Mutara. L’organisation « SOS Rwanda–Burundi » fut la première à dresser une liste des criminels présumés du FPR. « Amnesty International », dans ses différents rapports publiés entre 1994 et 1998, n’a cessé de s’élever contre des massacres, des disparitions, des tortures et autres traitements inhumains opérés par les soldats du FPR. L’asbl « Solidaire Rwanda » a recueilli, dans les camps de l’ex-Zaïre, des témoignages sur des massacres à grande échelle commis par le FPR sur des populations civiles. Le livre de Lt Abdul Ruzibiza, publié en 2005, est d’une grande précision : il situe les lieux du crime dans le temps et dans l’espace et mentionne les auteurs présumés de ces crimes. C’est épluchant toute cette documentation existante et en glanant des informations, souvent secrètes, que le tableau ci-après a été dressé. Le Général Paul Kagame n’est pas repris dans la liste. Il est hors catégorie vu que c’est lui le grand organisateur de tout ce qui s’est passé depuis le début jusqu’aujourd’hui. 
 Liste des crimes et des criminels présumés du FPR 
 
 
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Source: http://www.musabyimana.be/index.php?option=com_content&task=view&id=51&Itemid=44
TOP CRIMINELS DU FPR
01. 
Kagame Paul 
Tel qu’il a déclaré le 07/04/2007 lors du 13ième Anniversaire du génocide à 
Murambi – Gikongoro-Rwanda, le Général Paul Kagame actuel Président du Rwanda a 
regretté de n’avoir pu massacré les Hutu qui ont pu lui échapper, confirmant 
ainsi ce qui se disait tout bas, à savoir qu’il a ordonné à ses troupes de ne 
pas faire de prisonniers et de massacrer tous les civils qui auraient été 
obstacles à l’avancée du FPR. En sa qualité de « Chairman of High Command », il 
doit être retenu responsable des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité 
commis par ses troupes, notamment par sa garde rapprochée, et de complicité dans 
le génocide rwandais, ainsi que d’autres assassinats qui se poursuivent jusqu’à 
présent, crimes pilotés par la Directorate Military Intelligence (DMI).
Kagame est particulièrement visé entre autres par des crimes ci-après où il a 
été directement ou indirectement impliqué: 
- 23 Janvier 91 : a fait Massacrer 400 personnes à Gahinga, Sinabyaye(entre 
Gahinga et Muhabura) Ruhengeri ;
- Avril - Mai 1991 : responsable des massacres de plusieurs centaines de 
personnes à Shonga, Tabagwe, Gishuro , Kabuga en préfecture de Byumba (Mutara).
- 18 Mai 1993 : avoir ordonné l’assassinant de Gapyisi Emmanuel ; 
- 29-30 Novembre 1993 : a fait massacrer 60 personnes à Mutura, Kabatwa , 
Gisenyi; 
- 21-22 Février 1994 avoir ordonné l’assassinat de Félicien Gatabazi ;
- 14 Mars 1994 : avoir dirigé à Mulindi, une réunion de planification du 
génocide des Hutu notamment par le nettoyage ethnique des régions de Byumba ;
- 31 Mars 1993 : avoir présidé à Mulindi, une réunion de planification de 
l’assassinat de Juvénal Habyarimana ; 
- 6 Avril 1994 : avoir ordonné l’assassinat des Présidents Habyarimana Juvénal 
du Rwanda, Cyprien Ntaryamira du Burundi et leurs suites ; élément déclencheur 
du génocide rwandais ; 
- Avril 1994 : a fait massacrer plus de 1.200 personnes à l'Eglise Episcopale du 
Rwanda à Byumba ;
- 17-24/4/1994 : responsable d'avoir ordonné les massacres de plus de 8.000 
personnes à Kibeho ;
- 22 Avril 1994 : Massacre de 750 personnes autour de la paroisse de Muyanza –Byumba
- 23 Avril 1994 : avoir ordonné les massacres de plus de 2.500 personnes au 
Stade de Byumba ; 
- 26 Avril 1994 : Massacres de plus de 6.000 personnes à Kageyo, Meshero, 
Mukarange , Kisaro et école de Kibali à Byumba ;
- Tout le mois d’Avril 1994 : Avoir supervisé le nettoyage ethnique des Hutu des 
communes Muhura, Giti, Murambi, et de la région du Mutara dans Byumba et Rukara 
et Muhazi de Kibungo.
- Avril et mai 1994 : est tenu responsable des massacres de 2.500 personnes dans 
les gisements des Mines de Gikoro - Kigali; 
- 12 Mai 1994 : avoir personnellement mitraillé des populations civiles 
innocentes à Muhura, Byumba ; 
- Mi-Mai 94 : a fait massacrer 3.000 personnes sur la colline à Bicumbi - 
Kigali; responsable d'avoir fait massacrer 700 personnes à Musha kw'Isumo 
(carrefour des axes) , Rwamagana-Kibungo ; 
- 5 Juin 1994 : avoir donné instruction à Ibingira pour assassiner les 3 
évêques, 10 prêtres et de dizaines d’autres religieux à Gakurazo, Kabgayi – 
Gitarama ; 
- 4 Juillet 1994 : avoir ordonné les massacres de plusieurs milliers de 
personnes au Centre de Nzove- Kigali et alentours, ainsi qu’à Shyorongi - Kigali 
;
- Entre 96-99 : avoir ordonné de massacrer plus de 10.000 personnes au Nord , au 
Centre et à l'Ouest du pays durant la Guerre contre les infiltrés (97-99) et 
plus de 200.00 réfugiés rwandais dans l’Est de la République Démocratique du 
Congo (Ex-Zaïre) 
02. JAMES KABAREBE 
Le criminel James Kabarebe est aujourd’hui Général, chef d’état major général de 
l’Armée Patriotique rwandaise APR (baptisée aujourd’hui Force de la défense du 
Rwanda - FDR). Il avait été secrétaire de Paul Kagame lorsqu’il avait le grade 
de Lt-Colonel.
Il est encore récidiviste car il ordonna en 1996 le bombardement des camps de 
réfugiés Hutu en RDC. En complicité avec Jack Nziza, ils ont assassiné le 
vice-président de l’AFDL Ngandu Kisase qui s’opposait vigoureusement aux 
massacres des Hutus rwandais et exigeait le retrait des soldats du FPR du 
territoire congolais. Aujourd’hui les charnières de leurs forfaits sont connues 
de tout le monde. 
Seul ou en complicité avec d’autres, il est présumé coupable de crimes de guerre 
et de crimes contre l’humanité, et d’actes génocidaires ci-après : 
- En sa qualité de Lieutenant Colonel, il est accusé d’avoir participé à la 
réunion du FPR dirigée par Paul Kagame le 14 mars 1994, pour mettre au point un 
plan d’épuration ethnique dans les zones conquises par le Front Populaire 
Rwandais (FPR) ;
- Du 21 au 23 avril 1994, il est responsable ou coresponsable des massacres des 
populations civiles de BYUMBA notamment à MUTETE, KAVUMU et ZOKO où plus de 400 
civils non armés furent décimés.
- Le 1 mai 1994, il est responsable de massacres de plusieurs dizaines de civils 
non armés Hutu et Tutsi réfugiés à l’église Sainte Famille à Kigali ; 
- Le 23 mai 1994 ; le Lt. Colonel Kabarebe est responsable de plus de 1.500 
civils non armés massacrés à l’école primaire de GIKOMERO dans KIGALI rural ;
- Il est également coresponsable des massacres faits à MASAKA durant l’épuration 
ethnique des zones conquises de la préfecture de KIGALI ;
- Il doit répondre aussi des massacres qui ont eu lieu entre le 17 et le 23 
avril 1995 à KIBEHO ;
- En sa qualité de commandant des forces d’invasion en République Démocratique 
du Congo (RDC - ex Zaïre) 1996-1997, il est présumé coupable d’actes 
génocidaires pour avoir fait traquer, persécuter et massacrer plus de 200.000 
réfugiés Hutu durant et après la destruction des camps des réfugiés rwandais 
dans l’Est de la RDC.
03. KAYUMBA NYAMWASA 
Devenu Lieutenant Général, il est actuellement reconverti en diplomate. Il est 
l’un des plus grands criminels du FPR. Il a été à plusieurs reprises récidiviste 
et a plusieurs crimes contre l’humanité assimilés aux actes génocidaires et 
d’innombrables crimes de guerre à sa charge.
- Seul ou en complicité avec d’autres, il est présumé coupable de crimes de 
guerre et de crimes contre l’humanité ci-après :
- En sa qualité de responsable de la Directorate of Military Intelligence (DMI), 
il est accusé par certains de ses collègues d’avoir fait éliminer plusieurs 
recrus Tutsi venus du Burundi pour rejoindre le FPR avant sa victoire, suspectés 
d’être des Hutu ou uniquement perçus comme « intellectuals » susceptibles de 
revendiquer de postes de responsabilité s à cause de leur formation 
universitaire. 
- En sa qualité de Member of High Command (MHC) et coordinateur de la 
Directorate of Military Intelligence (DMI), le Colonel Kayumba Nyamwasa a 
participé à la réunion du FPR dirigée par Paul Kagame le 14 mars 1994, pour 
mettre au point un plan d’épuration ethnique dans les zones conquises par le 
Front Populaire Rwandais (FPR). Il fut désigné coordinateur de cette opération. 
A cette effet, il est donc présumé coupable d’actes génocidaires ;
- Il a ordonné les massacres des populations civiles non armées de BYUMBA. Plus 
spécifiquement, il est accusé de plusieurs massacres de populations civiles 
notamment au près de l’Ecole Sociale « du Bon Conseil à Byumba » entre Avril et 
Mai 1994. C’ est encore lui qui est cité par plusieurs témoins dans les 
massacres dans la commune RUTARE et dans la s/préfecture KINIHIRA ;
- Le 25 avril 1994, il a coordonné les massacres de populations civiles 
innocentes de KIBALI, KAGEYO, MESHERO, KISARO et MUHONDO ;
- Il est coresponsable de la torture et de l’assassinat du religieux espagnol 
Joachim Vallmajo le 26 avril 1994 ;
- Durant l’année 1994, en sa qualité de chef d’Etat Major Adjoint de la 
Gendarmerie et Coordinateur de la DMI, il est responsable des arrestations 
massives des Hutus dans la préfecture de Kigali Ville et Rural, et de leurs 
massacres à MASAKA, KAMI et KIMIHURURA où périrent plus de 50.000 personnes ;
- Du 17 au 23 avril 1995, il est complice des massacres de KIBEHO qui ont fait 
plus de 8000 victimes adultes de tout âge, femmes, enfants et nourrissons. A 
l’aéroport de BUTARE, il est directement responsable du massacre de plus de 2000 
personnes rescapées des massacres de KIBEHO ;
- Du 18 au 19 janvier 1997, il a fait assassiner les volontaires espagnols du « 
MEDICUS del MUNDO » : Dr Manuel MADRAZO OSUMA, Maria Fortuny Flors SIRERA, Luis 
Valtuena GALEGO témoins gênants des massacres de plusieurs centaines de 
personnes innocentes à KABERE I – NYAKINAMA –RUHENGERI ;
- Du 27 au 28 avril 1997, il a fait massacrer la religieuse Sœur GRIET Bosmans 
de nationalité belge, 17 élèves et 4 autres civils à MURAMBA- SATINSKYI- GISENYI 
;
- Il a organisé des opérations qui, entre le 09 et 12/05/1997, ont coûté la vie 
à 1400 personnes civiles (440 dans le secteur Ryinyo, 325 dans les cellules 
Kinyobo et Gatovu du Secteur Gitwa, 253 dans le secteur Mukamira, 148 dans le 
secteur Gatovu et 98 dans le secteur Rukoma) ;
- Le 11/05/1997: L'APR a massacré 35 personnes dans la commune Cyabingo (Ruhengeri) 
dont un inspecteur scolaire, des enseignants et des commerçants qui assistaient 
à une réunion dans le secteur Rutare ;
- Le 16/05/1997: 175 personnes sont massacrées par l'APR dans le secteur 
Muhororo de la commune Cyabingo ;
- Du 27 au 30/05/1997, 9 personnes ont été abattues par l'APR dans la cellule 
Rwankeli du secteur Gitwa (commune Nkuli-Ruhengeri) lors d'une vérification des 
cartes d'identité. Les militaires de l'APR ont ordonné aux victimes de courir 
avant de les abattre comme des lapins. L'une des victimes est un habitant du 
secteur Gatovu ;
- Le 08/06/1997: 23 personnes sont tuées dans plusieurs secteurs de la commune 
Nkuli, dont deux hommes, une famille de 11 personnes, une famille de 6 personnes 
dont une femme et ses 3 enfants ;
- Le 09/06/1997: Dix hommes ont été abattus dans les secteurs Cyuve, Gasanze et 
Mubona de la commune Kigombe alors qu'ils sortaient d'une réunion organisée par 
l'APR au stade de Ruhengeri. Au cours de cette réunion, les hommes (à partir de 
15 ans), et les femmes ont été séparés. Les femmes furent relâchées à 17 heures 
30, les hommes à 19 heures. C'est en rentrant que les dix victimes ont trouvé la 
mort ;
- Le 10/06/97: 294 personnes sont massacrées dans quatre communes de Ruhengeri. 
Gatonde: 143 tués dont le conseiller du secteur Munanira ; Kinigi: 80 tués ; 
Nyamutera: 40 tués ; Ndusu: 31 tués. 
- Le 16/06/97: Le corps d'un employé du Programme Alimentaire Mondial (PAM) qui 
avait été arrêté par les militaires de l'APR a été retrouvé en état de 
décomposition dans le secteur Muhoza, en commune Kigombe (Ruhengeri).
- Il a fait massacré 08/08/1997 plus de 300 personnes au Marché de Mahoko-KANAMA, 
des centaines d'autres habitants ont été tués sur la route et sur des sentiers 
qui conduisent au marché et dans les secteurs voisins: Kayove, Bisizi, Kanama et 
Karambo. Plus de 200 détenus du cachot communal de Kanama ont été abattus par 
les soldats de l'APR sous ses ordres dans l'après-midi de cette même date. Les 
commerçants du centre de négoce de Mahoko, qui avaient échappé à la mort pendant 
le massacre de la journée du 08/08/1997ont été assassinés dans la nuit du 08 au 
09 août et pendant la journée du 09/08/1997. Certaines familles ont été ciblées 
et exterminées sur base de listes. Les inspecteurs de Police Judiciaire (IPJ) 
des communes Kanama et Nyamyumba ont été tués. Plus tard dans la journée du 
08/08/1997, ses soldats ont tué plus de 200 détenus du cachot communal de la 
commune Rubavu (voisine de Kanama). 
- Du 24 au 27 octobre 1997, il est responsable des massacres de 10.000 personnes 
à KAYOVE-BISIZI, KANAMA, KARAMBO, RWERERE, MUTURA et RUBAVU.
- La chaîne de télévision française France-2, dans journal télévisé rediffusé 
sur TV5 mardi le 3 mars 1998, a interviewé le colonel Kayumba Nyamwasa sur le 
terrain des opérations dans le nord du pays en commune Kinigi (Préfecture de 
Ruhengeri) et rapporte ceci: 
« ...Preuve qui ne trompe pas, c'est le chef d'état-major qui dirige les 
opérations sur le terrain… ». Aux accusations qui, font de son armée une machine 
de répressions sanglantes, il répond sans détour: "Quand je parle de 
neutralisation, en fait, mon objectif est de les frapper sur le champ de 
bataille et de les tuer, pas les arrêter. Quand je vais en opérations, je n'y 
vais pas pour faire des arrestations. Je dis à mes soldats: vous devez 
parfaitement viser, vous devez tirer pour tuer, pas pour arrêter. Je suis en 
opérations, je ne fais pas un travail de police ici. Mais en même temps nous 
avons des prisonniers. ..”. Le reportage arrête ici les propres termes de ce 
chef d’état-major. Ce reportage a été réalisé par E. MONIER/R. MOTTE-M. TREILLET/P. 
GOLDMANN.
04. NZIZA JACKSON alias NKURUNZIZA JACQUES 
Devenu entre-temps General de Brigade, il est originaire de Bufumbira (Uganda). 
Il était adjoint du Général-Major Paul KAGAME dans les services de sécurité de 
la NRA, armée ougandaise.
Il est accusé d’avoir participé à plusieurs massacres de populations civiles à 
Butare, Nasho, à Rwerere-Byahi et Mudende en préfecture de Gisenyi. 
Mr. Jackson NZIZA est accusé par Kagiraneza Deus et Ruzibiza Abdul, d’avoir 
massacré ou fait massacrer plusieurs jeunes Tutsi recrutés au Burundi et 
suspectés d’être des Hutu ou coupables uniquement pour avoir une formation 
universitaire et appelés par dérision « intellectuals ». 
Il est surtout connu pour s’être activement impliqué à Kabgayi dans l’assassinat 
des trois Evêques de l’Eglise Catholique, dix prêtres, plusieurs religieux et 
religieuses ainsi que de nombreux laïcs en juin 1994. 
Ce criminel enregistre beaucoup de cas de récidive. En juillet, quand le FPR a 
pris le pouvoir, Jackson NZIZA est nommé Ambassadeur à Nairobi au Kenya. Il ne 
tarde pas à activer les réseaux de renseignement qu'il avait tissés lorsqu'il 
était Officier de renseignements de la NRA. La sûreté kenyane ne tarde pas à 
tendre ses filets et il est pris en flagrant délit. Il est alors expulsé. Il est 
suspecté d’avoir organisé l’assassinat du Colonel Theoneste Lizinde et du 
Ministre Seth Sendashonga à Nairobi, Kenya.
En 1996, lors des attaques des camps de réfugiés au Zaïre, NZIZA est cité comme 
assassin du Général KISASE Ngandu, Commandant des forces de l'AFDL. Il est 
responsable de massacres de plusieurs civils innocents rwandais réfugiés dans 
l’Est de la RDC (Ex-Zaïre) notamment à Shabunda, Kisangani et Maniema entre 
Avril et Juillet 1997. 
Seul ou en complicité avec d’autres, il est présumé coupable de crimes de guerre 
et de crimes contre l’humanité, et d’actes génocidaires ci-après :
- En sa qualité de d’officier de la Directorate of Military Intelligence (DMI), 
il est accusé d’avoir fait éliminer plusieurs recrus Tutsi venus du Burundi pour 
rejoindre le FPR avant sa victoire, suspectés d’être des Hutu ou uniquement 
perçus comme « intellectuals » susceptibles de revendiquer de postes de 
responsabilité s à cause de leur formation universitaire. 
- Il est coresponsable des massacres de 3 évêques, 10 prêtres, plusieurs 
religieux et religieuses à GAKURAZO-KABGAYI- GITARAMA entre le 2 et le 5 juin 
1994. 
- Il est également coresponsable des massacres qui ont eu lieu entre le 17 et le 
23 avril 1995 à KIBEHO et qui ont fait plus de 8000 victimes;
- En sa qualité d’Officier de la DMI, il est présumé coupable d’actes 
génocidaires pour avoir fait traquer, persécuter et massacrer plus de 200.000 
réfugiés Hutu durant et après la destruction des camps des réfugiés rwandais 
dans l’Est de la RDC durant la campagne dans la République Démocratique du Congo 
(RDC - ex Zaïre) 1996-1997. 
- Le 8 octobre 1997, le Major Jack Nziza a participé aux massacres populations 
civiles innocentes à BIRERE-GISENYI
05. IBINGIRA FRED 
Surnommé l’exterminateur de Kibungo, il est actuellement Général Major. Il 
est accusé de plusieurs massacres de populations civiles innocentes sur toute 
l’étendue de la République Rwandaise et en RDC, crimes assimilés aux actes 
génocidaires. Des centaines de milliers de personnes non armées sont tombées 
sous les balles des soldats de son bataillon. 
Très récidiviste, ce criminel n’a pas d’égal. D’abord Senior Officer puis 
Colonel à la tête du 157ième Mobile depuis février 1993, il est accusé des pires 
exactions sur tout son passage depuis MUVUMBA à BYUMBA, jusqu’à CYANGUGU en 
passant par KIBUNGO, KIGALI Rural, GITARAMA, BUTARE et GIKONGORO. Il s’est 
également illustré par une méchanceté sans précédent dans les massacres de 8000 
déplacés de guerre à KIBEHO en avril 1995. Il est également un des grands 
responsables des massacres des trois Evêques de l’Eglise Catholique, dix 
prêtres, plusieurs religieux et religieuses ainsi que de nombreux laïcs à 
Kabgayi en juin 1994. 
Vers la fin de l'année 1996, il est parmi les officiers de l'APR ayant coordonné 
le bombardement des camps des réfugiés Hutu au Zaïre avec le Major Gumisiliza et 
le Major Karera. 
En 1997, au mois de juin, IBINGIRA est à la tête de la Brigade 402 qui couvre le 
secteur militaire de la ville de Kigali-ville et Kigali rural. Depuis qu'il est 
en charge de la sécurité de ces deux préfectures, l'insécurité a doublé dans la 
capitale Kigali. Il a utilisé le stratagème des infiltrés pour ensuite opérer 
des rafles qui visent des Hutu et ensuite les faire disparaître. 
Il est aussi impliqué dans l'assassinat de 47 ex-membres des FAR dont la 
disparition mystérieuse a été confirmée par la Radio Nationale dans son bulletin 
du 26 mars 1997. 
Seul ou en complicité avec d’autres, il est présumé coupable de crimes de guerre 
et de crimes contre l’humanité ci-après :
- Depuis le 8 février 1993, il est particulièrement responsable des massacres de 
plusieurs centaines de personnes civiles non armées à NKUMBA, GASHANGIRO-KIGOMBE, 
KIDAHO et KINIGI ;
- Le 2 au 5 juin 1994, il est le principal responsable des massacres de 
GAKURAZO-KABGAYI- GITARAMA où périrent 3 évêques, 10 prêtres, plusieurs 
religieux et religieuses, ainsi que plusieurs civils innocents. 
- Le 17/10/1994 il est impliqué dans l’assassinat du Révérend Père canadien 
Claude Simard ;
- Du 4 au 5 mars 1995, il est responsable de plusieurs assassinats ciblés dont 
celui du Préfet Pierre Claver Rwangabo ;
- Il est le principal responsable des massacres qui ont eu lieu entre le 17 et 
le 23 avril 1995 à KIBEHO faisant plus de 8000 victimes;
06. CHARLES KAYONGA 
Il est actuellement devenu Lieutenant Général et chef de l’armée. Seul ou en 
complicité avec d’autres, il est présumé coupable de crimes de guerre et de 
crimes contre l’humanité ci-après:
- Lieutenant Colonel depuis décembre 1993, il a supervisé les atrocités du 3ième 
Bataillon dans le cadre de l’épuration ethnique après la prise de Kigali et des 
environs, à NDERA et MASAKA qui a fait plusieurs dizaines de milliers de morts.
- Il est accusé des massacres des populations civiles innocentes dans la Commune 
Rukara à Kibungo. 
- En 1994, il est également impliqué dans des crimes contre l’humanité commis 
dans l’hôpital Roi Fayçal à Kigali, à l’école primaire de Nyanza-Kicukiro à 
Kigali, à Muhondo et dans plusieurs massacres de la Commune Karago à Gisenyi.
- Il a ordonné et supervisé le 6 juillet 1994 des massacres de plus de 2500 
personnes non armées à MUHONDO-SHYORONGI ;
- Du 15 au 30 juillet 1994, il est impliqué et complice de plusieurs massacres 
qui ont fait plus de 30.000 personnes à MASAKA (Kigali), à MUKAMIRA (Gisenyi), à 
KIDAHO et NYAKINAMA (Ruhengeri) , à GABIRO (Byumba), à RWINKWAVU (Kibungo) où 
des victimes de l’épuration ethnique étaient transportées et incinérées ;
07. KARAKE KARENZI 
Officier du FPR envoyé à Kigali d'abord comme officier de liaison avec le GOMN 
puis comme agent de liaison avec la MINUAR dans le cadre des Accords d'Arusha, 
depuis son arrivée dans la capitale, Karake Karenzi a activé les fameuses 
"cellules " et d'autres commandos infiltrés pour commettre des assassinats de 
toutes sortes. Il est actuellement Général Major.
Seul ou en complicité avec d’autres, il est présumé coupable de crimes de guerre 
et de crimes contre l’humanité ci-après :
- Depuis qu’il était Senior Officer (SO) puis Lt. Colonel, il a organisé 
plusieurs assassinats sélectifs des leaders politiques dont Emmanuel Gapyisi 
Vice-Président du Mouvement Démocratique Républicain (MDR) et Président du « 
Forum Paix et Démocratie » : le 18 mai 1993 ; Gatabazi Félicien Président du 
Parti Socialiste Démocrate (PSD) : le 22 Février 1994 ; Bucyana Martin Président 
du Parti pour la Coalition pour la République (CDR) : le 23 février 1994 ; 
- En avril 1994 il a fait massacrer plus de 120 personnes du Secteur KABARE en 
Commune Buringa ; Il a fait assassiner le Dr Higiro et fait massacrer plus d’une 
centaine d’écoliers en Commune TABA de la Préfecture de Gitarama ; 
- De juillet à décembre 1994, il est coresponsable des massacres et incinération 
de plus de 50.000 victimes de l’épuration ethnique à NDERA, MASAKA et KAMI.
- Il est complice des massacres de KIBEHO du 17 au 23 avril 1995 qui ont fait 
plus de 8000 victimes ;
- En juin 1997, il est responsable directe pour avoir donné instruction des 
massacres des populations de KINIGI, GATONDE, NDUSU, VUNGA, NYARUTOVU et CYERU, 
qui ont fait plus de 500 victimes.
- Le 09/01/1998, il a été transféré à Ruhengeri où il continue l'extermination 
des hutu commencée par son prédécesseur Lt Colonel Kayumba Nyamwasa
08. ERIC MUROKORE 
C’est un truand sans pitié. Il est accusé des massacres des populations civiles 
innocentes depuis Ruhengeri en 1993 notamment à Gashangiro et à Nkumba. 
En 1994 il a continué les massacres à Kanazi et à Rilima dans la préfecture de 
Kigali Rural ; à Rwamagana, à Kiziguro et à Zaza dans Kibungo au Petit 
Séminaire, à Sake auprès du Bureau Communal. Il a poursuivi les massacres à 
Kanazi, à Gashora, à Gako et à Mayange au Bugesera ; à Mututu et Kigoma au 
Mayaga , à Birambo et Mukingi ; à l’Arboretum de Ruhande dans Butare et à Kibeho 
dans Gikongoro. Il est actuellement Général de Brigade.
Seul ou en complicité avec d’autres, il est présumé coupable de crimes de guerre 
et de crimes contre l’humanité ci-après :
- Il était Senior Officer (SO) de la Sierra Combined Mobile Force, lorsqu’il a 
fait massacrer des dizaines de malades et 6 infirmières au dispensaire de 
NYARUREMA-MUVUMBA- BYUMBA ;
- Senior Officer One (SO1) de la 59ième Unité Mobile, il a participé en février 
1993 à une réunion pour planifier des massacres délibérés de plusieurs centaines 
de personnes civiles non armées de NYAMUGALI et notamment du Centre Commercial 
de BASE-RUHENGERI.
- Du 17 au 18 novembre 1993, le Senior Officer Murokore a fait délibérément 
massacrer plusieurs dizaines de personnes non armées des communes CYERU, 
NYAMUGALI et KIDAHO de la zone tampon démilitarisée de RUHENGERI, identifiées et 
accusées d’être des non sympathisants du FPR.
- Du 30 avril 1994 au 1 mai 1994, sur la frontière Rwando-Tanzanienne de Rusumo, 
devenu Lt. Colonel de la 157ieme Unité Mobile, il a fait massacrer plus de 4000 
personnes innocentes fuyant les combats dont certaines furent jetées dans la 
rivière AKAGERA.
- Du 3 au 12 juillet 1994, il a ordonné des massacres de plusieurs milliers de 
civils non armés à MUYIRA, MUGUSA, NDORA, MUGANZA, NYARUHENGERI, GISAGARA, 
RWASAVE, KABUTARE, HUYE et SAVE.
- Le 8 août 1997, il est impliqué dans les massacres des populations civiles non 
armées de KANAMA, à GISENYI qui font plus de 300 victimes ; il a fait massacrer 
200 détenus du Cachot de Kanama et 200 prisonniers du cachot de RUBAVU.
- Du 24 au 27 octobre 1997, il est impliqué dans les massacres de plus de 10.000 
personnes de KAYOVE, BISIZI, KANAMA, KARAMBO, RWERERE, MUTURA et RUBAVU qui 
avaient trouvé refuge dans les grottes de KANAMA à GISENYI.
09. JACKSON RWAHAMA MUTABAZI 
Entretemps, il est devenu Colonel. Seul ou en complicité avec d’autres, il est 
présumé coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité ci-après :
- Du 23 au 26 avril 1994, Lieutenant Colonel, adjoint de KAYUMBA NYAMWASA à la 
Directorate of Military Intelligence (DMI), il a supervisé et/ou est impliqué 
dans les massacres de plus de 8500 personnes au Stade de BYUMBA, à KAGEYO, à 
MESHERO, à MUKARANGE, à KISARO , à MUHONDO et à l’école primaire de KIBALI, à 
RUTARE et à KINIHIRA ;
- Depuis le 25 avril 1994, il est responsable des exécutions massives des Hutus, 
intellectuels, des autorités et des jeunes gens valides qui avaient trouvé 
refuge au Stade AMAHORO à KIGALI ;
- Le 26 avril, il a torturé et exécuté le religieux espagnol Joaquim Vallmajo ;
- Jusqu’en décembre 1994, il est coresponsable de l’exécution de plus de 50.000 
victimes hutus arrêtées massivement et massacrées à NDERA, à KAMI, à MASAKA et 
KIMIHURURA ;
- Du 17 au 23 avril 1995, il est complice et coresponsable des massacres de 
KIBEHO qui ont fait plus de 8000 personnes.
10. WILSON GUMISIRIZA 
Il a été promu Général de Brigade. Seul ou en complicité avec d’autres, il 
est présumé coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité ci-après 
:
- Junior Officer One (JO1) de la 157ième Unité Mobile, il est accusé d’avoir 
fait massacrer ou participé aux massacres des populations civiles innocentes à 
GASHANGIRO en Commune KIGOMBE, et au bureau communal de NKUMBA dans RUHENGERI. ;
- Devenu Major des renseignements militaires (DMI), il est à la tête d’une 
équipe de tueurs sans pitié qui massacrent les populations civiles innocentes de 
toutes ethnies confondues partout sur leur passage du 13 au 14 avril 1994 à 
RUKARA, KIZIGURO et KAYONZA.
- Du 26 au 27 avril 1994, il a fait massacrer plus de 3000 personnes à ZAZA et 
au Petit Séminaire de ZAZA à KIBUNGO; 
- Le 1 mai 1994, il arrive à la frontière Tanzanienne de RUSUMO où il fait 
massacrer plus de 4000 personnes en fuite et dont la plupart ont été jetées dans 
la rivière AKAGERA.
- Du 27 mai à fin juin 1994, il s’illustre par des massacres des populations 
civiles du BUGESERA, notamment à GAKO, MAYANGE, NZAGWE, RUHUHA et NGENDA . Sur 
sa progression, il continue ses tueries au MAYAGA notamment à MUYIRA et 
NYABISINDU.
- Après la chute de Gitarama en 1994, plusieurs centaines de personnes sont 
rassemblées à différentes places publiques (marchés et écoles …) puis 
massacrées.
- La même année, il est responsable de massacres de plus de 500 personnes à MUTU, 
à MUKINGI, à RUGOGWE et à MUGINA dans GITARAMA ;
- Du 2 au 5 juin 1994, il est complice des massacres de GAKURAZO-KABGAYI- 
GITARAMA où périrent 3 évêques, 10 prêtres, plusieurs religieux et religieuses, 
ainsi que plusieurs civils innocents.
- Du 3 au 12 juillet 1994, il fait massacrer plus de 1750 personnes à RUHANDE, à 
KABUTARE, à RAWASAVE et dans la forêt de HUYE -BUTARE;
- Du 17 au 23 avril 1995, il est complice des massacres de KIBEHO qui ont fait 
plus de 8000 victimes.
11. PATRICK NYAMVUMBA 
Il a été promu Général Major pour les sinistres services rendus. Seul ou en 
complicité avec d’autres, il est présumé coupable de crimes de guerre et de 
crimes contre l’humanité ci-après :
Lieutenant colonel à la tête de l’Unité Simba Mobile, Il est responsable tout le 
mois d’ Avril 1994, d’actes de génocide commis par l’épuration ethnique de des 
Hutus des communes MURAMBI, RUKARA, MUHURA, MUHAZI, et GITI, dans le but de 
créer des Tutsiland en vue d’y installer des réfugiés Tutsi rapatriés à cet 
effet de l’ Ouganda. Il est estimé qu’il a fait massacrer plus de 82.000 civils 
innocents.
12. JOHN ZIGIRA 
Il a été présentement hissé au grade de Lieutenant Colonel. Seul ou en 
complicité avec d’autres, il est présumé coupable de crimes de guerre et de 
crimes contre l’humanité ci-après :
- Capitaine dans l’Unité de la Simba Mobile, il est le sinistre expert qui a 
initié la stratégie de convoquer dans des « réunions » des civils non armées des 
zones conquises par le FPR pour les massacres aisément. Depuis la reprise des 
hostilités en avril 1994, il a systématiquement et méthodiquement fait massacrer 
ainsi les populations des Communes MURAMBI, RUKARA, MUHURA, MUHAZI et GITI.
- C’est cette Unité Simba Mobile qui, en Avril 1994, a semé la désolation dans 
le MUTARA et dans la préfecture de KIBUNGO en commettant des crimes inhumains 
qui ne peuvent qu’être qualifiés de d’actes de génocide.
- Du 3 au 5 juillet 1994, il est cité parmi les grands bourreaux de MUYIRA, 
MUGUSA, NDORA à GISAGARA, MUGANZA, NYARUHENGERI et SAVE où il a fait des 
milliers de victimes.
- Il a ensuite été affecté dans la Gendarmerie, devenue Police Nationales pour 
continuer ses actes criminels. Il est impliqué dans les rafles de plusieurs 
dizaines de milliers de Hutu de la ville de KIGALI et KIGALI Rural, massacrés et 
incinérés à NDERA et MASAKA. 
- Il est également impliqué dans les massacres qui ont eu lieu entre le 17 et le 
23 avril 1995 à KIBEHO et qui ont fait plus de 8000 victimes.
- Il est coresponsable de l’assassinat du Préfet Pierre Claver RWANGABO dans la 
nuit du 4 au 5 mars 1995, parce qu’il s’opposait aux arrestations massives et 
arbitraires de la population. 
13. MARTIN NZARAMBA
Il a été promu d’une façon fulgurante au grade de Général Major pour des 
services sinistres rendus. Seul ou en complicité avec d’autres, il est présumé 
coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité ci-après :
- Lieutenant Colonel, du 21 au 23 avril 1994, à KARUSHA, il a fait massacrer les 
religieux Abbés HITIMANA Joseph, NKUNDABANYANGA Athanase, MUDASHIMWA Gaspard, 
HAVUGIMANA Alexis, MULINDWA Faustin, MULINDA Fidèle, MUHAYIMANA Célestin, 
MUSHYENDERI Augustin, 3 religieuses et plusieurs chrétiens civils innocents ;
- Pour la même période, ses troupes se sont également rendues coupables de 
plusieurs exactions graves par des massacres systématiques des populations 
civiles non armées de NTAREMBA près du bureau Communal de GITI qui ont fait 
plusieurs centaines de victimes ;
- De 1995 à 1996, il est impliqué dans les massacres de plusieurs centaines de 
civils innocents dans la préfecture de Ruhengeri.
- Commandant de la 211ième Brigade, Il fait massacrer le 9 mai 1997 plus de 1200 
personnes dont 404 à RYINYO, 253 à MUKAMIRA, 325 à GITWA, 148 à GATOVU et 92 à 
RUKOMA , dans la préfecture de RUHENGERI.
- Du 4 au 13 novembre 1997, il a fait massacre plus de 1000 personnes civiles 
non armées en commune GICIYE dans la préfecture de GISENYI.
14. SAM KANYEMERA alias KAKA : 
Chef d'Etat-major de l'Armée Patriotique Rwandaise (APR) de juillet 1994 à 
janvier 1998, le Colonel Kanyemera participa à tous les assassinats qui ont eu 
lieu dans les préfectures de Byumba et de Ruhengeri sur les populations civiles. 
Le cas le plus connu est celui de la commune Cyungo dans la préfecture de Byumba. 
Le 06 avril 1994, le Colonel Kanyemera, qui était avec ses hommes dans la "zone 
démilitarisée " dans la Commune Cyungo-Byumba, mis au point un appât qui a bien 
fonctionné : la population de cette commune en proie à la famine parce que la 
guerre l'avait empêché de cultiver, avait grandement besoin d'une aide en 
nourriture. 
Les hommes de KAKA invitèrent tous les cadres de la commune à une réunion à 
Kimiryi. L'ordre du jour était de mettre sur pied le programme de distribution 
de la nourriture. Plus d'une vingtaine de personnes répondirent à l'appel. Elles 
furent tuées dans la salle dans laquelle elles s'étaient rassemblées. Le 
lendemain, avant que la nouvelle ne se répande, l'on invita tout jeune qui 
savait lire et écrire à une réunion ayant le même objet et l'on ajouta que les 
jeunes distributeurs seraient payés à l'heure. Comme c'était les vacances, tous 
les jeunes de la commune et même des communes environnantes se précipitèrent en 
masse. Ils furent tous tués sur ordre de SAM KAKA. 
Le jour suivant, les hommes de KAKA sillonnèrent la commune. Ils tuèrent toutes 
les familles qui avaient des enfants dans l'administration à Kigali et ailleurs. 
La même opération fut réalisée également dans les communes avoisinantes de 
Nyamugali et de Tumba. Il a été aidé dans cette sinistre tache par un certain 
MUKWIYE de Kinihira, Commune Cyungo et actuellement responsable des services de 
sécurité à Byumba. Le Colonel KAKA est coordinateur de la constitution des 
escadrons de la mort, avec pour mission d'assassinat des leaders rwandais en 
exil. Leur formation a été réalisée au camp militaire de Kigali en janvier et 
février 1996. Le recrutement des jeunes était fait par le Major KAZURA. La 
majorité provient de l'Université Nationale du Rwanda à Butare.
Il est plus spécifiquement accusé des massacres des populations civiles au 
Centre Commercial de Base-Ruhengeri et à l’école primaire de Kicukiro-Nyanza à 
Kigali.
Sa récidive s’est manifestée durant les massacres des populations civiles de 
Ruhengeri et Kigali Rural sous prétexte de lutter contre les « infiltrés ». 
- Seul ou en complicité avec d’autres, il est présumé coupable de crimes de 
guerre et de crimes contre l’humanité ci-après :
- Membre du Haut commandement (MHC), il a été à la tête de l’Unité Alpha Mobile 
qui s’est distingué par des exactions des plus atroces vis à vis des populations 
de BYUMBA et dans la préfecture de RUHENGERI..
- Devenu Colonel par la suite, il a fait décimer la population de BUYOGA, KISARO, 
KINIHIRA, et RUKORE en Commune TUMBA en avril 1994 ;
- Toujours en avril 1994, Il est accusé notamment d’avoir fait massacrer plus de 
400 personnes au marché de BASE-RUHENGERI. 
- Depuis le 9 avril 1994, il poursuivit les massacres des populations civiles à 
BUYOGA, MUGAMBAZI et RUTONGO ;
- Il a la responsabilité directe des massacres en juin 1997 de plus de 500 
personnes non armées dans les Communes KINIGI, GATONDE, NDUSU, VUNGA, NYAMUTERA 
et CYERU de RUHENGERI.
15. GACINYA RUGUMYA 
Cet assassin a été promu au grade Lieutenant Colonel. Seul ou en complicité avec 
d’autres, il est présumé coupable de crimes de guerre et de crimes contre 
l’humanité ci-après :
- JO1 de la 7ième Unité Mobile, Il est l’exécutant de plusieurs milliers de 
personnes massacrées à NGARAMA, NYAGAHITA, et KIGASHA en février 1993 ;
- Devenu Capitaine, Intelligent Officer de l’Unité Bravo Mobile, il est 
responsable le 15 mars 1994 de l’assassinat du directeur de l’Usine à thé de 
NYABIHU, NYILINKWAYA Nathanael et du massacre de sa famille dont son épouse et 
deux enfants, et 3 autres personnes innocentes qui étaient en leur compagnie ;
- Le12 avril 1994, il est responsable des massacres des populations civiles 
depuis BYUMBA jusqu’à NYACYONGA où il a fait massacrer plusieurs dizaines de 
milliers de personnes dans le Camp de déplacés de NYACYONGA qui abritait plus de 
1million de personnes ; 
- Fin avril 1994, il est responsable des massacres de 3000 jeunes Hutu 
sélectionnés parmi les fuyards et exécutés à KABUYE ;
- Affecté à la Gendarmerie, devenue Police Nationale, il est parmi des bourreaux 
qui se sont illustrés par de sinistres massacres des arrestations massives des 
Hutu raflés dans la Ville de KIGALI et KIGALI RURAL après la victoire du FPR. 
Ces crimes ont fait plusieurs dizaines de milliers de victimes.
- Devenu responsable de l’Unité Spéciale de Renseignement, il a fait assassiner 
le 5 mars 2003, Mr Kabera Assiel, survivant du génocide et Conseiller du 
Président Pasteur Bizimungu.
16. CHARLES MATUNGO 
Le major Charles Matungo, seul ou en complicité avec d’autres, est présumé 
coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité ci-après :
- Ancienne escorte du Capitaine Kayitare, devenu par la suite lieutenant et 
membre du High Command Unit, il est membre de l’équipe responsable du nettoyage 
ethnique de la commune BICUMBI où il a fait massacrer plus de 3000 personnes non 
armées en avril 1994 ; 
- Il est également responsable des atrocités et des massacres collectifs des 
Hutu de GIKORO notamment dans les galléries des mines, et à KABUGA qui ont fait 
des milliers de victimes.
17. CHARLES KARAMBA 
Le Colonel Charles Karamba, seul ou en complicité avec d’autres, est présumé 
coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité ci-après :
- Alors Capitaine et Chef de Renseignement au 3ième Bataillon sous Charles 
Kayonga, en complicité avec Deus Kagiraneza et Tito Rutaremara, il a massacré 
des milliers de personnes identifiées comme des Hutu intellectuels ou des 
leaders réfugiés au Stade Amahoro après la reprise des hostilités en Avril 1994.
- Toujours en avril 1994, il est également responsable l’assassinat de Mr. 
Bahigiki Emmanuel Membre du Comité du Forum Paix et Démocratie et du massacre de 
sa famille comprenant sa femme et ses trois enfants ; Il doit aussi répondre du 
massacre de la famille de Niyibizi Stanislas rescapé avec deux enfants, 
directeur de l’Usine à Thé Nshili-Kivu, son épouse avec trois enfants ont été 
massacrés sur ordre de Charles Karamba. Ces deux personnes originaires de la 
Commune Cyeru étaient particulièrement visées pour n’avoir pas fait campagne 
pour le FPR durant les élections dans la zone Tampon.
- Il est accusé principalement des massacres qui ont eu lieu au Stade Amahoro à 
Remera-Kigali en 1994. En mai 1994 il a continué des massacres à Kimironko et 
Rukira dans Kigali.
Gaspard 
Musabyimana
3 Janvier 2008