Il y a des signes qui ne trompent pas. Jean-Bertrand
Aristide vit dans l’errance actuellement après avoir été éjecté du
fauteuil présidentiel à Haïti de la façon que l’on sait. Il a fait de la résistance
croyant que le scénario d’autrefois allait se reproduire, quand il avait été
réinstallé au pouvoir contre le bon vouloir d’une frange de la population.
Sur un autre plan, on a retrouvé la boîte noire du Falcon présidentiel de Juvénal
Habyarimana qui avait été délibérément cachée en vue de brouiller les
pistes sur l’enquête concernant la mort du président rwandais en 1994. Voilà
que Paul Kagame se trouve présentement dans la tourmente.
Le jeu d’alliances finit toujours par céder ou trahir l’une des parties.
C’est ce que l’on croit comprendre quant au sort réservé eu président haïtien.
En ce qui concerne le président rwandais, l’on sait qu’il s’est joué des
Français, fort d’un soutien qu’il aurait des Américains. Selon les
informations en notre possession, les Français feraient pression pour que
l’homme soit définitivement lâché par les Américains. L’homme n’est
plus allé en France et à Bruxelles, c’était un calvaire car il a eu droit
à l’hymne national en vigueur du vivant de Juvénal Habyarimana. Evidemment,
les Belges ont parlé d’une erreur protocolaire.
La démarche actuelle viserait à mettre hors d’état de nuire tous les «
Etats voyous » de par leurs présidents réputés comme perturbateurs. Il en
serait ainsi de Paul Kagame qui joue un rôle néfaste dans la sous-région. Après
l’élection présidentielle qu’il a remportée de la façon que l’on sait,
Kagame veut légitimer tous ses actes et trouver des soutiens inespérés.
Cependant, les informations en notre possession renseignent que le génocide,
c’était l’affaire personnelle de Kagame avec lequel la paix ne sera jamais
possible dans la sous-région. Il organise des incursions au Burundi qui
connaissait déjà une stabilité relative. C’est encore lui qui est impliqué
dans les massacres en Rdc sans oublier les relations teintées d’hypocrisie
qu’il entretient avec l’Ouganda.
Après avoir fait ce qu’il a fait en son temps, l’homme a pu être couvert
au niveau de l’Onu où la boîte noire a subitement été introuvable. On se
rappelle qu’en ce moment, Kofi Annan était le chargé du maintien de la paix
au sein des Nations Unies. Et les rapports des responsables de la Minuar
(Mission des Nations Unies au Rwanda) faisaient rapport à Annan. Il lui avait
fait part de leur cris de détresse avant que soit abattu l’avion de
Habyarimana et ce sont eux qui contrôlaient l’aéroport.
En ce moment, ni Chirac ni Bush n’étaient au pouvoir. Leurs pays respectueux
des droits de l’homme, ils ne sauraient accorder un blanc sein à Kagame. Si
rien n’est fait aujourd’hui en Afrique centrale et en Afrique, les éléments
perturbateurs comme Kagame vont défier la sécurité des Etats forts. Il nous
revient que l’Union européenne ferait aussi des efforts dans ce sens.
Maintenant que Kofi Annan a indiqué avoir retrouvé la boîte noire de
l’avion de Juvénal Habyarimana, d’aucuns estiment qu’il est temps pour
lui de se retirer en douceur afin de sauvegarder encore son honneur pour ne pas
être démissionné. Car, les mêmes informations en notre possession font état
de celui qui pourrait prendre la relève, une fois Annan parti. Il serait de
nationalité espagnole.
Eu égard à ce qui précède, il faudrait en tirer toutes les conséquences qui
s’imposent. C’est pourquoi on se demande ce que sera l’attitude de
certains partenaires à l’instar des Belges. Vont-ils se laisser berner par un
hypocrite comme Kagame ?
En ce qui concerne les Congolais, ils estiment que le vice-président Ruberwa et
les autres Congolais d’origine rwandaise devraient se départir de Kagame pour
endosser véritablement l’identité congolaise. Car, pour vivre dans leur pays
grâce à leur sang congolais, ils n’ont pas besoin du costume de Kagame.
Qu’on se le dise !
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